LA VILLE (“CHORA”)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Η Χώρα της ΤήνουL’histoire de la ville portuaire (Chora), capitale de Tinos, commence dans l’Antiquité. Sa forme actuelle est née pendant la période 1715 à 1745. Comme mentionné dans les références historiques des pages précédentes, la paix, la prospérité et principalement la fin des incursions des pirates rendent possible l’implantation d’une ville dans le port. Pendant le 6e siècle av. J-C, la ville ancienne fut fondée près de la place où la Cathédrale de la Vierge Marie s’élève maintenant, précisément à l’endroit nommé aujourd’hui «Poles». Les habitants étaient divisés en 12 clans ou tribus.

La capitale resta au même endroit jusqu’aux années Byzantines, lorsque, à cause des invasions, ses habitants recherchèrent la sécurité du rocher d’Exombourgo, une fois de plus. Les vestiges de la gloire de l’ancienne cité sont les murs qui entourent le temple de la Vierge Marie, (en fait une tour hellénistique a été mise à jour, mais malheureusement il reste encore des vestiges sous le périphérique entourant la ville), l’aqueduc de Pisistrate, qui fournissait encore de l’eau jusque récemment, et le Sanctuaire de Poséidon et Amphitrite à Kionia.

To Ηρώο των Πεσόντων των Βαλκανικών πολέμων
Δρόμος της ΧώραςA partir d’anciennes descriptions, nous apprenons l’existence de détails importants : le Sanctuaire de Dionysos et le théâtre, où les fameux jeux « Les Dionysies » se sont tenus, le «Prytanée», l’ancienne «agora» et le «gymnase ». Malheureusement, tout ceci et d’autres vestiges gisent encore sous la nouvelle ville. A partir du livre de l’ancien philosophe Aristote, intitulé «République Tiniote» (qui malheureusement ne fut pas sauvé), nous pouvons déduire que la ville ancienne était organisée et bien connue. La création de la ville actuelle coïncide avec l’abandon du château. «La ville de Saint-Nicolas », comme fut nommée la capitale, à cause de l’homonymie avec une église du port, prit sa forme finale après l’immigration d’habitants de Crète, d’Eubée et d’ailleurs. Les habitants de la ville créèrent des commerces, maintenant les agriculteurs dans les villages de l’arrière-pays. Pendant une période de temps limité, Tinos fut l’une des meilleures places commerciales. Parmi les articles exportés par Tinos, il y avait le vin, le cuir, la soie, les figues et bien d’autres produits locaux. Les navires marchands  tiniotes atteignaient l’Occident, l’Asie Mineure, et la Mer Noire. Jusqu’à la Révolution de 1821, Tinos comptait 30 grands établissements commerciaux. Après le massacre de la population de Chios, Kydonies (actuelle Ayvalik) (1822) et Psara (1824), le nombre d’habitants des villes augmenta considérablement et des réfugiés peuplèrent l’île. Les habitants de la ville (Chora) continuèrent à commercer, grâce à leurs activités, bien que dans un rayon plus petit.
Pendant une courte période, Tinos, avec à proximité Syros, fut célèbre pour le commerce d’importation et d‘exportation, mais rapidement, Tinos laissa la préséance à Syros. La migration de nombreux résidents de la ville vers d’autres pays a contribué à ceci. Cette émigration a laissé un espace libre qui fut bientôt comblé par les habitants des villages de l’île. La découverte de l’icône de l’Annonciation en 1823 fut le plus important événement pour l’île (principalement pour la ville), son renom et son économie. Il a attiré et continue d’attirer des croyants et visiteurs de toute la Grèce et de l’étranger. Ainsi l’économie de l’île, en dehors du transport et du commerce des produits agricoles, dépend de l’activité commerciale (spécialement la capitale), ceci a un rapport avec l’impact de son image sur son public. Le front de mer nuit à la beauté de la capitale, mais, derrière la façade, la vieille ville de Tinos attend patiemment et invite chaque visiteur à venir se promener et l’explorer. Outre l’église de la Vierge Marie qui s’élève au point culminant de la ville et les musées dans son enceinte, le touriste peut visiter le Musée archéologique de l’avenue de la Vierge Marie et la grande Bibliothèque de la Vierge Marie, aux milliers de livres, juste derrière le Musée. Par ailleurs, une promenade dans les «anciennes rues» qui mènent à l’église, est agréable avec les innombrables petites boutiques proposant toutes sortes de souvenirs et le vieux «kato vrissi» (fontaine de marbre, aussi vieille que la ville elle-même). Quelque chose d’autre est attirant dans l’exploration des allées traditionnelles de la ville. En fait, chaque visiteur est invité à se promener parmi les allées, autour des églises de «Malamaténia», Saint-Nicolas le Catholique, et les Trois Hiérarques, mais aussi les vieux quartiers de Pallada et de Saint-Elefthérios. Appréciez les chemins pittoresques avec les maisons blanches et les jardins de résineux, les fleurs, les buissons de jasmin qui attirent l’œil, arrêtant le temps et nous ramenant au passé. L’Eglise des Anges (Taxiarques) près du port est aussi très intéressante, parce qu’elle a temporairement accueilli l’image de l’Annonciation, après sa découverte et jusqu’à son transfert vers le Temple de la Vierge Marie. Les allées où des bars à musique se trouvent aujourd’hui, étaient un centre commercial où le monopole du combustible et du sel était détenu par le passé. Le monument de «Élie», qui fut récemment érigé sur le port, a été dessiné et construit par un sculpteur local N. Paraskevas. Sa stature défie toutes les conditions climatiques, donnant une nouvelle dimension au naufrage du croiseur historique. Une autre destination intéressante est l’atelier de tissage en ville, qui se situe dans la vieille rue des boutiques. Ici, vous pouvez admirer les broderies traditionnelles faites main, et observer les femmes tiniotes travaillant sur le métier à tisser. La visite de la ville de Tinos ne peut exclure le bâtiment imposant de l’Institution Culturelle Tiniote, à l’autre extrémité du port. Un peu plus loin, sur la côte orientale du port, se trouve le «Cap Pasakrotiri», rocher imposant avec une vue à la fois sur la mer et le reste de l’île. En se tenant là, vous pouvez avoir une vue complète de la ville. Le monument en l’honneur des soldats morts lors des guerres des Balkans, est construit sur ce cap. Pour les visiteurs curieux et particulièrement pour ceux qui sont des amateurs d’Histoire et d’Archéologie, une promenade près des anciens remparts de la ville, qui s’étirent derrière le temple de la Vierge Marie, est une destination particulière au milieu des paysages naturels. Trouver un logement et du divertissement dans la ville de Tinos est chose facile. Il y a de nombreux hôtels et chambres à louer, de toutes classes, dans chaque quartier. Les services publics (Police, Hôpital, Services aux Citoyens, Centre Culturel) accueillent les personnes. Il y a partout aussi d’innombrables tavernes, restaurants traditionnels, et des restaurants pour des goûts plus exigeants. Par ailleurs, il y a beaucoup de cafétérias, bars, pâtisseries et cafés traditionnels.



L’Institution Culturelle de Tinos

Το Ίδρυμα Τηνιακού Πολιτισμού στην Τήνο

Elle fut créée en 2002 et est située dans une maison néoclassique historique parmi les plus importantes de l’île (début du 20e siècle), qui fut aussi un hôtel et un hôpital (nommé après son don «Polymereio»). Il fut acheté en 1977 et récemment rénové grâce aux fonds offerts par la Sainte Institution grecque de l’Annonciation qui le rénove et l’exploite, ce qui en fait une parure de la cité. La mission de l’Institution est d’étudier et de promouvoir l’histoire tiniote, sa culture et ses traditions. Elle intègre des conférences modernes et des salles d’expositions, ainsi qu’une librairie d’ouvrages concernant Tinos et les Cyclades en général. Certaines expositions et événements culturels prennent place ici. S’y trouve aussi une exposition permanente du travail du grand sculpteur de Tinos, Giannoulis Halepas.

Le marché des touristes à Tinos

Η τουριστική αγορά της ΤήνουUne balade dans Tinos serait incomplète sans avoir flâné dans la vieille ruelle, menant du port au temple de la Vierge Marie. Ici le temps s’est figé depuis longtemps et le paysage nous rappelle les souks de Constantinople et du Caire. Les innombrables boutiques, petites ou grandes, ont leurs marchandises exposées en extérieur sur le dallage. Elles sont animées des voix de la foule colorée et des passants qui y sont attirés et qui ne peuvent sortir que difficilement de ce «conte de fées ». Ici vous pouvez trouver toutes sortes de souvenirs tiniotes. Grandes ou petites icônes, broderies locales, bijoux et colliers de perles, confiseries traditionnelles, tout ce que vous souhaitez s’étale aux yeux du passant qui, dans de nombreux cas, est invité par le commerçant à rester et regarder. Comme vous approchez du temple de la Vierge Marie, des kiosques extérieurs en bois vendent principalement des bougies de cire de toutes tailles, oblations, ex-voto, et petits flacons pour l’eau bénite à emporter, tandis que l’odeur d’encens emplit l’air : Il y a des souvenirs pour tous les goûts et portefeuilles.

La sainte cérémonie de la mise au tombeau du ChristΤο έθιμο των Επιταφίων στην Τήνο

L’intérêt des foules de croyants est attiré par la procession du Saint Sépulcre le Vendredi Saint dans la ville de Tinos. Après la messe du soir, les processions sépulcrales des cinq églises paroissiales, chacune défilant lentement, se rassemblent au kiosque «Pantanassa» sur le front de mer. Chaque châsse sépulcrale décorée de fleurs est escortée par ses paroissiens. La châsse de l’église de la Vierge Marie est laissée sans fioritures car elle est différente, et a seulement des détails de bois sculpté. Arrivant de différentes routes, elles montent sur la plate-forme de marbre. Ensuite on chante «le panégyrique», et chaque procession accompagnée des paroissiens retourne vers l’église à laquelle ils appartiennent. Il n’y a qu’une exception : la procession sépulcrale de Saint-Nicolas car le cortège se dirige vers la côte proche de «Kalamia». Là, avec le prêtre, ils entrent dans l’eau et font une invocation pour le bien-être des marins. Cette tradition est récente et date des années 80.

L’église des TaxiarquesΟ ναός των Ταξιαρχών στην Τήνο


L’église des Taxiarques (Anges) est à «Pallada». La première petite église était catholique. En 1715, pendant la domination turque sur Tinos, après un accord entre les dogmes catholique et orthodoxe, un échange fut fait entre cette église et Saint-Nicolas qui jusque-là était une église orthodoxe. Ainsi l’église des Taxiarques devint orthodoxe et Saint-Nicolas catholique. Cette église fut rénovée en 1759, comme indiqué sur l’inscription gravée au-dessus de l’entrée de l’église. La rénovation fut effectuée par «Meletius», Archevêque de Tinos avec la contribution de la population orthodoxe de Tinos. Cette église est considérée comme un musée de l’art Post-Byzantin, ceci en raison de l’iconostase en bois doré et de ses icônes. Selon la croyance commune, l’iconostase fut construite à Constantinople au 18e siècle, suivant les traditions byzantine et baroque. Elle est considérée comme la plus belle des iconostases (8 m de long) parce qu’elle est ajourée, ce qui la fait ressembler à de la fine dentelle, créant un effet de fragilité entre les icônes environnantes. Ceci ajoute grâce et délicatesse à l’ensemble de l’œuvre d’art. Les éléments variés peints sont encadrés par des fleurs, aigles et colombes, lions et autres animaux, tissant un réseau complexe.

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